Le premier Grand Prix de l'économie sera remis ce soir au Collège des Bernardins au ministre des Finances allemand, Wolfgang Schäuble, par Valéry Giscard d'Estaing, en présence de Christine Lagarde, ministre de l'Economie, pour son action européenne.
Pour son premier Grand Prix de l'économie, le jury présidé par Jacques Delors et réuni par « Les Echos », Radio Classique et le cabinet Freshfields Bruckhaus Deringer, a tenu à récompenser une personnalité qui ne s'est pas contentée d'analyser, avec brio et clairvoyance, une matière économique de plus en plus complexe, mais a su peser sur le cours des événements. Car s'il y a une chose à retenir de la période tumultueuse traversée par l'économie mondiale depuis deux ans, c'est bien que, dans les moments de crise aiguë, l'esprit de décision et l'action de quelques-uns, banquiers centraux, entrepreneurs ou hommes d'Etat, sont seuls à même d'empêcher la planète de verser dans d'irréversibles scénarios catastrophes. Si Wolfgang Schäuble, l'actuel ministre des Finances allemand, s'est très vite imposé comme le bon choix pour le Grand Prix 2010, il le doit bien sûr à sa position éminente dans le poste de commandement d'un pays dont la politique économique, aussi louée que controversée, a été au centre de l'attention des nations comme des marchés tout au long de cette année. Surtout, alors que l'Europe est confrontée à une conjonction de défis d'une rare ampleur, il nous est apparu important d'honorer un des plus fervents militants de l'intégration européenne et un grand défenseur de la relation privilégiée franco-allemande au sein de l'Union.
HENRI GIBIER, Les Echos
Après trois séances de délibérations, deux noms se sont détachés, l'un et l'autre issus de la troisième catégorie. Celui de Jacques de Larosière, qui reste, après une carrière exceptionnelle de haut fonctionnaire international et de banquier central, le meilleur de nos experts sur la délicate question de la régulation financière mondiale.
Quant à celui du ministre des Finances fédéral de l'Allemagne, Wolfgang Schäuble, certains des membres du jury auraient voulu l'associer à notre ministre de l'Economie, Christine Lagarde, tant le pivot franco-allemand apparaît essentiel dans la phase difficile que connaît l'Union économique européenne.
-Nicolas Barré, directeur délégué de la rédaction, « Les Echos »
-Nicolas Beytout, président-directeur général, Groupe Les Echos
-Laurence Boone, chef économiste France, Barclays Capital France
-Henri Gibier, directeur de la rédaction, « Les Echos »
-Denis Kessler, président-directeur général, SCOR
-Eric Le Boucher, directeur de la rédaction, « Enjeux-Les Echos »
-André Levy-Lang, président du conseil de surveillance, Les Echos
- Jean-Hervé Lorenzi, conseiller du directoire, La Compagnie Financière Edmond de Rothschild
-Jérôme Philippe, associé du cabinet Freshfields Bruckhaus Deringer, avocat à la cour
-Donat Vidal-Revel, directeur général adjoint, directeur de la rédaction, Radio Classique
-Jean-Marc Vittori, éditorialiste « Les Echos »
Keine Kommentare:
Kommentar veröffentlichen